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                     Gustave en culotte courte au Collège St Paul à Philippeville.

    Comment ne pas marquer cette disparition sans rappeler ce que fut Gustave, ce que fit Gustave, ce que vécut Gustave.

    Quelques rappels de faits importants.

    1°)-  La scolarité.-Tout d'abord, il a été le copain, dis-je l'ami, fidèle et assidu de mon frère aîné Aimé. Ils ont fait un bout de chemin ensemble. Habitant tous deux rue des Aurès, scolarisés tous deux à l'Ecole des Frères (Philippeville)  sise alors Rue Valée jusqu'en 1946, transférée Rue Magenta à cette date, la sortie de l'école s'est toujours effectuée à deux. De sorte qu'arrivé avant le tandem, je les entendais discuter  avec passion de sujets qui m'échappaient. Ils avaient une disposition commune : ils parlaient l'arabe dialectal avec volubilité pour Aimé, et autant pour Gustave, dont les origines Maltaises facilitaient l'approche de cette langue. Privilège réservé à un nombre restreint d'Européens Philippevillois. Ils avaient un autre point commun, issus d'une école-collège dont la discipline dominante sera les Mathématiques, ils furent tous deux brillants en la matière. Ce qui facilitera l'accès à une carrière de technicien pour l'un et de commerçant potentiel pour l'autre.

     2°)- Une activité novatrice, le judo.  Au cours des années 50, rares étaient les clubs de judo. Bénéficiant d'un judoka expérimenté affecté à une garnison de Philippeville, Gustave va offrir son immense garage pour y installer un tatami réglementaire. Les participants accururent nombreux. Un soir, j'eus la curiosité de me rendre à une séance d'entraînement. Elle se terminait par une séquence de jujitsu, claus combat etc... L'entraîneur sorti de son uniforme n'était-il pas familiarisé avec les Arts Martiaux d'auto défense? Je le pense.

                                                            Ce soir-là, tout le monde est en train de plier. Certains retardataires éprouvent quelque difficulté à se séparer tant l'ambiance est conviviale. Gustave sera le premier à quitter la salle pour rejoindre l'étage supérieur occupé par la famille nombreuse. Il venait de nous dire bonsoir. Au bout de quelques instants, il retourne vers nous pour s'excuser d'avoir manqué de civilité. Il nous dit à nouveau bonsoir. Ce comportement répété devient inquiétant. Dire plus de sept fois bonsoir et ne pas s'en rappeler quelques secondes après relève d'une anormalité que l'on pourrait qualifier de commotion cérébrale. En effet, un retour sur la séance nous rappelle qu'un soutemi l'avait fait chuter sur la tête. Incidemment, je ne pense pas que cet incident vieux d'un demi-siècle ait une relation avec ce qui vient de  le soustraire à la vie. L'expérience me dit que les écarts de jeunesse se paient une fois atteint un certain âge. A l'époque, avant que Gustave ne retrouve ses esprits, c'est-à-dire une heure après, la première inquiétude ira vers la légalité du Club. Etait-il déclaré? Etait-il assuré? Je ne le saurai pas.

    3°)- Une créativité, la voiture à roulements. Les jeux sont simples pour la plupart d'entre nous. Le jeune indigène court après son cerceau, jante d'un vélo obsolète. Il sillonne le quartier sans se lasser. Devant ma villa, rue des Aurès, jusqu'au pied de la bâtisse de Gustave, la pente va être exploitée d'une façon surprenante qui ne manquera pas d'imagination. Quatre roulements à billes sertis dans des roues pleines en bois, une planche, tout cela agencé astustieusement et voilà un véhicule capable de provoquer des émotions fortes à la mesure de l'inclinaison du terrain, l'accélération est telle qu'il ne faut surtout pas oublier de prévoir des freins efficaces si l'on veut éviter le pire. Cette "combine" sera scrupuleursement respectée par Gustave et la bande de la Rue Mellet dont Gamarra. Mais voilà, non satisfaits du résultat, on choisit des roulements de poids lourds, plus gros, mieux adaptés au projet cogité et réalisé par le groupe. Cet après-midi là, je vois surgir une camionnette échelle 1/5°, parfaitement imitée, en contreplaqué, avec cabine, pilote, volant, rétro...place pour le passager avant, passagers arrière, bref une merveille pour le bambin que je suis. De quoi rêver! C'était l'époque où les jouets se construisaient....authentiques cousus main. On en revient aujourd'hui aux jouets surfaits lesquels ne laissent aucune place à l'imagination créative.

    4°)- 1955-62.- Période noire que je n'ose évoquer ici. Mais il est de mon devoir de rappeler que Gustave perdra le jour même ses deux frères aînés et sa maman, tous assassinés par le FLN sur leur lieu de travail. Vaillants travailleurs que j'honore ici. Depuis, l'éparpillement de la population Européenne n'empêchera pas Gustave et Aimé de se retrouver quelques années après. Selon un verset très connu du Nouveau Testament : "Si tu utilises l'arme, celle-ci se retournera contre toi...".  A défaut, on ne retrouve jamais la Paix intérieure. A cogiter!

     


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                             Retrouvailles

    Chez Aimé, retrouvailles de deux complices au cours desquelles on évoque les souvenirs d'ados.


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  • INTRODUCTION.- Nous avons été complices dès les premiers instants où nous nous sommes connus, nous le serons jusqu'à la dernière heure. Pourquoi? Parce que le Docteur David, mon futur beau-père a été sensible au fait que je l'écoute. A Paris, on oublierait facilement que l'autre existât.. C'est du moins ce que j'ai ressenti l'année 1962, lors de mon premier contact avec la population Francilienne. Elle n'a pas le temps. Elle n'a plus le temps de vivre, elle n'a plus le temps de considérer l'individu comme un être respectable. Cette absence m'a choqué. Je l'ai perçue au sein de ma belle famille les premiers instants de découverte. Mais dès qu'elle descendit dans le Midi, la métamorphose a opéré d'une façon évidente sur les caractères. Pour ajouter à la crise de contact, le Docteur David venait de remettre en question la médecine traditionnelle pour les raisons qu'il me précisera dans les détails. Et vous les découvrirez en fin de chapitre (écriture en bleu). Etanche au vocabulaire médical, il a su me familiariser avec les constituants essentiels de notre organisme en développant la solidarité étroite entre les nerfs, les muscles et les os. Cette approche était ignorée de son temps. Il me racontait qu'en Faculté de Médecine, encore vers 1930, on ne connaissait que le nerf sciatique. Heureusement, la médecine moderne a fait d'énormes progrès dans ce demaine. Le Médecine Occidentale conservatrice de préceptes solidement ancrés, honorables par certains côtés en réalisant des opérations heureuses dans beaucoup de cas, a cependant condamné sa concurrente pour enfin admettre que la subtile Science Chinoise vieille depuis des millénaires était porteuse d'une connaissance qu'on n'aurait jamais dû négliger. C'est donc grâce à ces pionniers comme Roger David que nous avons élargi le champ d'investigation de la géographie du corps humain.

                                    Ce qu'il a écrit, aujourd'hui pourrait paraître banal, ce qui l'est moins c'est l'époque à laquelle ses recherches ont été effectuées. L'audacieux, le téméraire a su concilier ses connaissances universitaires avec les acquis ancestraux de la Médecine Chinoise.

                                        Identification : ( à 5 mois entre ses parents) 1910 (1°novembre) à Argenton sur Indre naissance. Père gendarme David Alfred, mère Giacometti Marie. 1916 : la famille David au complet et la famille Dumoulin des amis. Roger et sa soeur Germaine qui sera institutrice ont été élevés avec rigueur par leur maman, elle-même institutrice dans le Privé. La tenue est à l'identique. La solidarité fraternelle sera permanente. Au cours de leur vie, l'un ne pourra se passer de l'autre. 1926 : séjour en Corse chez ses oncles. Il sera marqué toute sa vie par la découverte de l'Ile de Beauté; mais plus encore par l'esprit de solidarité qui l'anime. Esprit qu'il voudra maintenir coûte que coûte. Il accueillera à Argenteuil, Pauli Marc, pendant la guerre, puis son beau-frère Duprat Bernard pour qu'il poursuive ses études dès le retour de son camp de prisonnier. (ici à g. âgé de 16 ans chez l'oncle Mathieu Giacometti en Corse) 1927 : classe de MathElem à Châteauroux. 1927-28 : La Flèche (Sarthe) Il a tout juste 18 ans. Il vient de passer son Bac-Mathématiques Elémentaires. Eprouve-t-il une attirance particulière pour l'uniforme? Est-ce un héritage de son père gendarme de carrière? Déçu, il ne pourra continuer dans cette voie en raison du port de lunettes. Mais il en sortira enthousiaste pour l'Histoire, celle qu'il vient de découvrir avec un prof hors du commun. Roger acquerra des connaissances d'érudit en cette matière. La bravoure de soldat sanctionnée à la source lui permettra de s'exprimer en 40, comme Résistant. 1932 : Etudes de Médecines à Paris pension chez Leroux, au 84 bis Bd Ailoix 1937 : mariage: de g.à dr. robe longue blanche : Germaine David soeur du marié, et crâne dégarni : Alfred David le père, son épouse, Marie tourne la tête pour jeter un dernier coup d'oeil sur la tenue des mariés, dernier à dr. du rang arrière l'élégant et charmeur Duprat Bernard, future époux de Germaine. à dr. au premier rang, Marc Poli, et Tribet 1939 : Interne des Hôpitaux 1941 : obtention de la thèse : .Cette Tuberculose, maladie du siècle de F.Chopin est sur le point d'être vaincue, avant qu'une autre, le cancer prenne le relais, car il en faut une par siècle. Notre siècle c'est le SIDA, ainsi va l'histoire de l'homme. Roger exprime humblement sa reconnaissance auprès de ceux qui l'ont aidé. J'en connais beaucoup qui auraient plutôt flatté leur ego, seulement leur ego... A mon père Alfred et à ma mère Marie, lesquels doivent se contenter d'un revenu modeste - salaire unique de gendarme. A ma femme Simone, institutrice en fonction, qu'il aime tant avec son fils aîné Jacques. A ma soeur Germaine et son mari Bernard Duprat, tous deux enseignants en fonction. A mon oncle Mathieu....à mon cousin Marc Poli et son épouse Denise. Ces remerciements seront accompagnés de gestes de reconnaissance. En effet, plus tard, il aidera à son tour ceux qui l'ont aidé. 1939-63 : Acquisition de la villa cossue à Argenteuil, sise, 1, Rue Ernestine (ci-dessous) Photo aimablement fournie par les occupants actuels qui par la magie d'Internet, sont tombés sur mon blog, et ont pris contact, je les en remercie. 1937 (27 mars) : mariage à Duclair (Seine Maritime). Il épouse Paule Simone Saillenfaits institutrice. Ce pauvre Roger, le voilà une fois de plus entouré d'enseignants, il n'en sort pas. Mieux, il y rentre à pieds joints. Pour couronner le tout, Gérard, son gendre, va agrandir la liste. Heureusement, ce qui nous sauve : nous sommes tous deux d'accord sur la majorité des problèmes. 1942-45: Résidence secondaire à Port-Lesney (Jura) - ci-dessous. C'est Bernard Duprat, son beau-frère qui se tient sur le perron. Il possède une villa dans le même village. 1947 (25 mars) : attribution : qualité F.F.I. (résistant) Il est déçu du comportement de la clientèle d'Argenteuil. De sa signature, il aurait protégé 5 000 citoyens destinés aux travaux en Allemagne. Il ne reçut qu'un seul remercîment, le 22 déc.1962, lors de mon mariage avec sa fille Danielle, la secrétaire exprima toute la reconnaissance envers un médecin qui craignait la Gestapo pour cette raison et pour un nom qui ne laissait aucune ambiguïté sur sa filiation, malgré le certificat de baptême...sombre période! 1947-61 : Résidence Secondaire à Vesly (Eure).- (ci-dessous). Cette propriété achetée au lendemain de la 2nde Guerre, a vu les Allemands l'occuper. Ils y ont laissé des armes. Les deux grands-mères Mesdames David Marie et Saillenfaits Camille y ont cohabité. En 1961, il vend. 1961 : sur sa lancée, il acquiert l'appartement du Vendôme esc.D à Hyères ; un pied dans le Midi tant attendu .(ci-dessous) 1963 : Vente de la villa sise 1, Rue Ernestine à Argenteuil Installation provisoire dans l'appartement du Vendôme (Hyères) Ci-dessus. A l'intérieur de l'appartement, c'est une invitation. En tournant sens des aiguilles d'une montre : au premier plan : Di Costanzo Philippe, son épouse Françoise, ma soeur Marie, le Docteur Roger David, son épouse Simone, sa fille Danielle devenue Madame Di Costanzo avec son époux Gérard. Si les sujets abordés divergent par la pratique des métiers, il y en a un qui fait l'unanimité: la culture du jardin. La science de l'un et de l'autre fournira matière à débat autour de la table. Roger, par sa mère Corse a un côté chaleureux qui ne déplaît pas à ma maman. C'est une sensibilité quasiment identique. Ischia et la Corse sont Latines, elles sont des Iles et tout Ilien possède une psychologie qui est sienne. 1965 : Construction d'une villa sur l'Avenue Geoffroy St-Hilaire (Hyères) Dès 1960, les premières vacances dans le Var commencent à convaincre le couple David dans lequel Simone appréhence la chaleur du Midi, que la vie est de bien meilleure qualité ici que dans la Banlieue Parisienne, elle ne tardera pas à se rendre à l'évidence. En 1961, le Vendôme situé Place Lefèvre à Hyères offre une vente à la souscription. C'est Cayol le maître des lieux. Dans ce complexe en forme de croissant ouvert, vont s'installer Monsieur Camillieri, Monsieur Barket et mon futur beau-père Monsieur David. Sur la photo ci-dessus, il savoure la chaleur méridionale. Son sourire en dit long. Cet appartement sera trop exigu pour lancer une nouvelle clientèle. Le Dr. David n'a que 53 ans, il ne peut se permettre de se retirer pour prendre la retraite. Pour lui, une nouvelle vie va commencer. Sans tarder, il s'intéresse au club de rugby d'Hyères. L'entourage du tandem Camillieri-Barket va servir de contacteur avec le nouveau public, la nouvelle clientèle. 1964 : les officiels du Tour de France sur la parcelle Robert Chapatte (véritable pro du vélo) établit sa non encore bâtie Bd G.St-Hilaire (Hyères) "chronique TV" sur la parcelle de mon beau-père (cliché personnel) (1965) : la villa est terminée; (1966) la villa est clôturée. Les Hyérois reconnaîront leur boulevard qui mène au port, à la plage et à l'aérodrome. L' architecture trop cubique, , la circulation trop bruyante, le couple Simone et Roger David sera contraint d'abandonner l'endroit pour Solliès. 1968 : Achat à la Colline au lieu-dit "Le Picarlet" à Solliès-Ville (Var) Vue dominant Solliès-Pont vers Cuers, à g. Solliès-Toucas Les petits-enfants dans une zone forestière. (polaroïd très médiocre améliorée grâce à un logiciel) Presque tous les petits-enfants figurent sur les deux clichés. Voilà un rêve de prime jeunesse réalisé par Simone leur mamie. La première enfance l'a marquée. Elle se rendait chez son grand-père Tribet à Châteauroux, seul endroit où fille unique isolée, elle pouvait jouer avec ses cousins et cousines, les Villeneuve, les Tribet.. 1969 : Installation dans la confortable villa au milieu d'une forêt surplombant la vallée de Cuers. Depuis la colline du Picarlet à Solliès-Ville sur laquelle est bâtie la villa, on découvre Solliès-Pont au premier plan. Bourg coupé en deux portions par l'autoroute Toulon-Nice-Aix de plus en plus fréquentée.Toulon, chef-lieu du Var, est coincé dans un étau entre le Mont Faron et la mer, cette zone de dégorgement, autrefois rurale est aujourd'hui envahie. Le travail quotidien du Docteur David. L'importance de la bâtisse permet au docteur David de disposer d'un espace confortable pour soigner ses patients. Il a cette nouvelle chance, le besoin de posséder une résidence secondaire est devenu inutile. Le nouveau cadre lui offre tout ce qui lui manquait. Il travaille à un rythme dément de l'aube au crépuscule. Il ne tolère pas qu'une consultation se limite à la prise de tension, au stéthoscope et au griffonnage d'une ordonnance... et au suivant... Il garde sa patiente une heure. Elle est souvent désespérée parce que la médecine traditionnelle se trouve démunie. Elle ressort ragaillardie. 1970- (29 août)- de g. dr. Di Costanzo Albert ( le parrain) Simone et Roger David, Jocelyne Cuny la marraine de Christophe Di Costanzo fils aîné de Dany et Gérard Di Costanzo. Nous sommes à la Loubière (quartier de Toulon). La mamie Di Costanzo Françoise atteinte de grave maladie ne peut quitter l'appartement, elle décèdera un an après.Tout le monde sera obligé de fêter l'évènement dans l'appartement. Cette disparition annonce une série noire, une hécatombe de disparus. 1980 ( 22 juillet) : "Gérard, me dit-il, dans 2 ans je ne serai plus là... -"Voyons! Voyons! Comment peut-on.... - "J'ai le cancer du Pancréas...." 1982 : jour pour jour, il décédait à Toulon. Selon ses patients, il possédait un diagnostic remarquable, ce qui s'est avéré pour lui-même, hélas  

    (l'illustration doit suivre ce texte biographique)


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    magnifique portrait d'une femme possédant  du caractère. Il le fallait. Son mari ayant perdu une jambe à la guerre de 1870, "La Minane" a dû assurer le quotidien de la famille. Elle est la mère de Marie épouse David Alfred. Ce couple eut une fille Germaine épouse Duprat Bernard et un garçon Roger, médecin dont l'article suit.

    La légende raconte que sa personnalité était si imposante qu'elle eut droit à un rappel pour tapage sur la voie publique et ce par le gendarme David, originaire de l'Indre et affecté à Olivèse (Corse). Ce qui lui permit de connaître sa fille Marie.

    Portrait:   visage buriné. Rides expressives pouvant servIr de modèle à un portraitiste d'art. Les rudes années parlent d'elles-mêmes. Ici le relief, s'il fait don de générosité, châtaignes, porcs en liberté, il faut par ailleurs se démener pour mener la nichée au sevrage. Elle réussira admirablement. Ici, on survit avec peu de moyens. On est économe par principe et par nécessité. Cette vertu sera transmise aux enfants. C'est ainsi que Marie épouse du gendarme saura gérer le salaire unique de son époux et payer les études de médecine à son fils Roger.

     


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